Quelles substances peuvent
être filtrées par osmose inverse ?
Toutes les substances dissoutes dans l’eau peuvent être filtrées, mais aucune à
100%. Il y a principalement 3 catégories de substances qui nous intéressent
• Les substances, à l’état naturel, solides, dissoutes dans l’eau sous forme ioniques et non-ioniques.
• Les substances liquides.
• Les substances gazeuses.
Toutes ces substances sont rejetées (ne passent pas) à un degré plus ou moins élevé par une membrane semi-perméable d’osmose inverse. En moyenne les substances solides sont rejetées à environ 85-98%. Pour les liquides c’est beaucoup moins et les gaz passent majoritairement.
Quel résultat peut-on obtenir ?
Filtrée par osmose inverse l’eau devient légèrement minéralisée, et, à cause du
gaz carbonique naturellement contenu dans l’eau brute, très faiblement acide.
Quels éléments composent un osmoseur ?
Le cœur de l’osmoseur est une membrane TFC (Thin Film Composite),
fabriquée avec du film d’origine Filmtec. Elle permet de produire de 35 litres
par jour (à 2,1 bars et 5 °C) à 190 litres par jour (à 4,5 bars et 25 °C).
Le préfiltre protège la membrane du chlore, auquel elle est sensible, et des
sédiments en suspension qui pourraient se déposer et la colmater.
Son composé essentiel est un alliage de haute pureté, 50% de Cuivre et 50 % de
Zinc (nom commercial KDF®) qui a des propriétés étonnantes.
Cet alliage est :
• Bactériostatique (il empêche la prolifération des bactéries).
• Anticalcaire (il empêche les dépôts incrustants de tartre).
• Anti chlore (il réduit le chlore en ions de chlorure).
Après la membrane, le post-filtre, un bloc de charbon actif de noix de coco compacté par frittage, assure le polissage. Son très haut pouvoir d’adsorption permet d’éliminer les traces de substances toxiques liquides, comme certains pesticides.
Quels conditions et paramètres influencent la filtration ?
Le plus important paramètre est la pression d’eau. Aussi bien le débit que le
taux de réduction des substances dissoutes sont proportionnels à la pression à
partir d’un bon niveau de pression. Environ 2,8 bars sont suffisants pour l’eau
du réseau, en-dessous de cette pression le taux de réduction chute d’une
manière importante. Les variations de température ont le même effet. Entre 5°C
et 25°C le débit est multiplié par 2,5 et le taux de réduction augmente
sensiblement.
Peut-on mesurer l’efficacité de la membrane ?
Rien de plus simple, tout le monde peut, avec un stylo-test, mesurer la
conductivité (1) de l’eau du réseau et de l’eau filtrée. On peut avec ces 2
valeurs par une simple règle de trois calculer le taux de réduction global de
la minéralisation (l’ensemble des substances dissoutes dans l’eau sous forme
ionique).
L’osmoseur est le seul filtre dont on peut, d’une manière précise, surveiller
l’efficacité très simplement soi-même.
(1) La conductivité peut être mesurée avec un stylo-test en µS (microsiemens)
ou avec un stylo TDS (Total Dissolved Solids) en mg (milligramme).
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L’osmose inverse, une technique efficace et économique de purification de
l’eau.
C’est avant tout une technologie “naturelle” ayant pour base un principe,
appelé l’Osmose, mis en évidence en 1748 parJean Antoine Nollet, abbé et
physicien français. Son application technique, l’Osmose inverse, a été
développée aux U.S.A. par l’université de Californie et de Floride au milieu
des années 1950 pour dessaler l’eau de mer et les eaux saumâtres. Elle est
devenue depuis la méthode la plus performante de purification de l’eau.
Prenons un récipient contenant de l’eau salée séparée de l’eau douce (1). Dès
qu’on ouvrira légèrement la cloison, il y aura diffusion des liquides l’un vers
l’autre de manière à obtenir un mélange homogène aussi salé des deux côtés.
Si maintenant on sépare eau douce et eau salée par une membrane semi- perméable
(2), ne laissant passer que l’eau tout en retenant les substances solides
dissoutes, et donc le sel, on peut alors observer que c’est l’eau douce qui
traversera la membrane pour diluer la solution salée. Il y aura ainsi plus
d’eau salée que d’eau douce.
Ce phénomène de diffusion, appelé principe d’osmose, se produit quand deux
solutions de concentrations moléculaires différentes se trouvent séparées par
une membrane semi- perméable, laissant passer le solvant et non la substance.
La différence de niveau entre les deux liquides exprime la pression osmotique.
Cette pression varie suivant la masse moléculaire et la concentration des
solutions en présence.
Si on applique une pression extérieure sur la solution salée, supérieure à sa
pression osmotique (3), une partie de celle-ci traversera la membrane en se
débarrassant de son sel. C’est ce que l’on appelle l’Osmose inverse.
L’eau, laissant les substances dissoutes, passe à travers la membrane jusqu’au
moment où la pression osmotique est de nouveau atteinte. L’osmose inverse est
utilisée pour la filtration de l’eau. L’évacuation du rejet permet une
filtration en continu, la pression osmotique restant constante. Si on ouvre
légèrement la cloison, l’eau douce va diluer par diffusion l’eau salée et
inversement.
On aura ainsi une eau moins salée des deux côtés.
Un récipient contenant de part et d’autre d’une membrane semi-perméable de
l’eau douce et de l’eau de mer.
L’eau douce traverse la membrane pour diluer l’eau de mer. La différence de
niveau qui en résulte est appelée pression osmotique.
Comment fonctionne une membrane ?
2 joints toriques entre perméat et rejet
La construction d’une membrane roulée en spirale
Comment fabrique-t-on les membranes d’Osmose inverse ?
Pour un débit nominal de 190 litres/ jour, deux films (membranes) semi-
perméables en TFC (polyamide) de 100 cm de longueur et 20 de large sont placés
en dessous et au-dessus d’un tissu synthétique, d’une surface légèrement
inférieure, le collecteur. Pour des modèles avec un débit plus important, les
films seront plus longs ou plus larges de façon à obtenir une surface plus
importante.
Les bords extérieurs des membranes sont ensuite collés, enfermant de façon
étanche le collecteur ainsi que le tube central qui est mis en place dans un
espace prévu au centre ou une extrémité de l’ensemble. Le tube central est
percé de petits trous dans la partie enveloppée par la membrane et bouché du
côté “entrée”. La membrane est ensuite roulée en spirale en même
temps qu’un tissu synthétique à larges mailles, le séparateur. L’ensemble est
enfermé et maintenu par plusieurs couches d’un adhésif spécial.
Le coût de l’eau filtrée
:
L’eau du réseau pour produire 1 litre d’eau osmosée, coûte environ 03
millimes sur la base de 1DT/m3. A consommer sans modération !
Installation par un professionnel et contrat de SAV :
Vous avez la possibilité de faire installer l’appareil par nos techniciens.
Vous pouvez souscrire ensuite un contrat d’entretien tout compris (déplacement
et filtres).
Schéma d’installation
Le
système s’installe très simplement :
L’osmoseur se fixe sous l’évier à l’aide de sa plaque de soutien et le
réservoir se pose à côté sur son socle. Les différents éléments sont à
raccorder entre eux par des tuyaux en poly- éthylène (PE). Toutes les fixations
de tuyaux sont des raccords instantanés,
Une fois par semaine
videz complètement le réservoir, en ouvrant le robinet d’utilisation jusqu’à
obtention d’un flux pulsé. Vous pouvez bien évidemment consommer cette eau. Une
fois par semestre changez les filtres et vérifiez la qualité de filtration
de la membrane dans nos locaux.
Avertissement : tous nos
appareils sont prévus pour être exclusivement alimentés avec une eau
bactériologiquement potable (SONEDE).
Nous restons à votre disposition pour vous envoyer sur demande la documentation complète
Pour retrouver une eau vraiment potable
L’eau dite potable transporte de nombreuses substances toxiques qui nous empoisonnent un peu plus chaque jour. Cet inquiétant constat pousse les scientifiques à élaborer des techniques très pointues pour redonner à l’eau du robinet sa pureté et son énergie originelles.
Quelle eau boire ?
Si l’on en croit les récentes conclusions du rapport de l’Académie nationale de pharmacie, ce n’est pas au robinet qu’on va trouver l’eau pure dont notre organisme a besoin. L’eau du robinet, est, aux dires même de l’Académie, une véritable pharmacie qui nous abreuve quotidiennement de toutes sortes de médicaments, des antibiotiques aux hormones en passant par les anti-inflammatoires ou les antidépresseurs, sans oublier les somnifères. Le constat est effarant : les médicaments sont partout – dans les eaux souterraines comme dans les eaux de surface – et ils se retrouvent finalement dans nos verres à table car les stations de traitement des eaux échouent à les éliminer ! Tout comme elles ne parviennent à éliminer ni les résidus de pesticides, ni les métaux lourds que l’on retrouve aussi dans les canalisations… À la vôtre.
De l’arsenic dans les bouteilles en plastique
Beaucoup de consommateurs ont donc fait le choix de l’eau minérale en bouteille. Celle-ci ne contient pas (encore) de médicaments mais en revanche, les eaux minérales contiennent souvent de l’antimoine. Cet élément chimique proche de l’arsenic est utilisé comme catalyseur de polymérisation du PET, le plastique des bouteilles d’eau. De plus, pendant la durée de stockage et l’exposition à la chaleur, le PET libère également de l’acétaldéhyde et du formaldéhyde, toxiques reconnus pour le foie et le cerveau. Sans compter que de nombreuses marques stérilisent aux UV ou aux rayons gamma les packs d’eau déjà fermés, achevant de dévitaliser, d’oxyder et de déstructurer l’agencement des molécules d’eau. De l’eau morte, en quelque sorte.